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06/05/2015

Were you born to resist or be abused?

Je suis tellement obsessionnelle concernant RL Stine que j'ai créé un fichier PDF il y a quelques temps, afin d'avoir une trace claire de tout ce qu'il avait écrit (en horreur). J'ai donc organisé par collections (et il y en a un paquet), puis par langues, car tout n'a pas été traduit, loin de là. Je persiste à vouloir la série des "Peur Bleue" en intégralité, ce qui fait que je n'achète en anglais que ceux qui n'ont pas été traduits. Comme c'est assez ancien, je me fournis sur Amazon. En règle générale, JAMAIS je n'achète sur ce site, surtout considérant que je suis libraire. Mais pour certains bouquins de RL Stine, je n'ai pas le choix.


J'ai eu du mal à comprendre que la série "Peur Bleue" n'ai pas pensé à traduire plus d'ouvrages, vu la quantité qu'il y a. Mais maintenant que je les ai en langue originale, je commence à me demander si ce n'est pas volontaire. Pour le moment, tout ceux que j'ai lu sont assez violents, bien plus que ceux que j'avais à l'époque. Notamment la trilogie des "Fear Park" où des ados meurent de façon bien glauque, notamment démembrés (ils s'entretuent dans une folle farandole). Vu que la série "Peur Bleue" était destinée aux ados, pour suivre "Chair de Poule", je me dis que certains détails n'auraient pas pu plaire, notamment aux parents (et je peux le comprendre). Du coup, je redécouvre l'écriture de RL Stine, qui n'a pas démérité son statut de "Stephen King pour ado".

*The Best Of You - Foo Fighters

29/04/2015

Nine, ten, never sleep again

En ce moment, le boulot n'est pas au plus haut niveau (avant qu'on carbure pour les festivals, il faut se reposer un peu), du coup je regarde des films à la chaîne. Je découvre de bons navets, mais j'arrive également à trouver quelques bons trucs (en horreur, évidemment), comme "Haunter", "Room 205" ou encore "Housebound" (vraiment génial celui-là). D'ailleurs, ça m'a fait penser qu'il me manquait "Masters Of Horror" en DVD, même si sur ce sujet, j'ai quand même pas mal de choses (notamment le seul coffret existant en France des "Contes de la Crypte" auquel je tiens comme à la prunelle de mes yeux). Dont pas mal de bouquins (certains sont chez mon copain, je suis sympa, je les lui prête pour ses inspirations artistiques).


Si je pouvais, j'en aurai bien plus. Même si je ne les lis pas en long, en large et ne travers, qu'ils ne sont pas mes lectures de chevet, j'aime l'idée d'avoir des ouvrages complets sur le sujet, que ce soit en cinéma ou des classiques revisités en pop-up, comme c'est le cas de mon "Dracula".


*A Nigtmare On Elm  Street

22/04/2015

There's somethin' wrong with the world today

Ce n'est pas toujours évident de vendre des livres jeunesse. Pas forcément à cause des thèmes abordés, de la difficulté à trouver le truc qui va plaire à l'acheteur, mais plutôt à cause des idées fixes insupportables des parents (j'emploie ce terme pour désigner la famille au sens large). Entre ceux qui veulent absolument que le héros soit un garçon parce que le livre sera lu par un garçon, ceux qui estiment que le rose ou les paillettes (malheureusement trop présents sur les ouvrages de ma chouchoute Jacqueline Wilson) sont synonymes d'histoire neuneu, et ceux qui veulent que les enfants lisent ce que eux, ils aiment, on n'est pas sorti...


Je ne supporte pas ces catégories d'acheteurs. Déjà parce que c'est d'un égoïsme fou que de choisir un truc qui nous plaira à nous avant tout (sans réellement se soucier des goûts et envies de l'enfant), mais aussi car c'est synonyme d'esprit étriqué qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Et c'est pas très encourageant pour le futur.


Je suis contre le fait de genrer, de caser dans des boîtes, de disséquer pour mieux vendre à une certaine catégorie de personnes, j'en passe et des meilleures. J'ai toujours été fan de pirates, et de playmobils belle époque, et de camion de pompiers, et de paillettes... Suis-je débile pour autant? Je ne crois pas. Mes parents ont toujours écouté les avis des vendeurs (valable en musique aussi) selon ce que j'avais déjà aimé, pour trouver la bonne chose. Ils ne se sont jamais trompés. Je sais que j'ai une chance incroyable, mais ça me choque, justement, que ce soit considéré comme une chance. Ce devrait être la norme. On offre pour faire PLAISIR à l'AUTRE, par pour se donner bonne conscience, pour se faire plaisir à soi-même ou pour imposer des visions de la vie. 


Non, ce n'est pas parce que "Mr Stink" de David Walliams met en scène une petite fille que ça en fait un roman genré, mauvais pour les garçons. Non, les paillettes de Jacqueline Wilson ne signifient pas qu'on est en face d'une littérature stupide et cucul la praline (et alors, d'ailleurs, si c'est ce que l'enfant aime? Il aura tout le temps, plus tard, de découvrir d'autres choses). Non, on ne devient pas un serial killer en lisant des romans d'horreur (RL Stine, je t'aime, tu es mon héros). Empêcher un enfant de lire ce qu'il aime, lui imposer ses choix (alors que c'est déjà le cas à l'école), critiquer ses goûts, c'est le meilleur moyen de le dégoûter de la lecture. Alors quand on me dit : "il ne lit rien, à part des mangas, j'en peux plus", je réponds : "au moins, il lit, laissez-lui le temps de découvrir d'autres choses, ça viendra tout seul".

*Living On The Edge - Aerosmith

15/04/2015

You need a bullet like a hole in the head

J'ai tendance à préférer le fantastique à tout le reste en ce qui concerne la littérature. Par contre, je n'aime pas l'heroic fantasy à la Tolkien. Allez comprendre! En ce moment, je me fais un petit marathon Harry Potter en film, et je pense les relire d'ici peu également.

Du coup, ce n'est pas illogique que je sois tombée en amour pour "The Vengekeep Prophecies" (sans parler de la couverture signée Brett Helquist, qui a travaillé avec Lemony Snicket). On y suit le destin d'une famille de voleurs, dans un monde médiéval ou la magie fait la pluie et le beau temps. Bien évidemment, cette famille vole pour survivre, et ne fait pas trop de dégâts, sinon il serait difficile de s'y attacher, mais le village dans lequel elle vit ne le voit pas de cette manière. Et quand une prophétie voit en elle la seule chance de sauver le village d'un terrible danger, ça ne plaît pas à grand monde, forcément!


Aventure, humour et magie, on retrouve toutes sortes d'ingrédients dans cette histoire bien rythmée de Brian Farrey. Il va falloir que je me procure les suites d'ailleurs!

*Put Out The Fire - Quen

08/04/2015

Youth was on your side

Je ne connaissais John Connolly qu'en tant qu'écrivain de romans policiers, avant de tomber sur son premier essai pour jeunes, "The Gates". J'ai tout simplement adoré! Même si l'auteur n'est pas spécialiste, au prime abord, de fantastique, il réussit à nous transporter en enfer, auprès de créatures démoniaques dont le seul souhait est d'envahir le monde. Les seuls qui puissent nous sauver d'un désastre imminent n'est autre que Samuel Johnson et son chien, Boswell. Mais malheureusement pour eux, ils sont les seuls à voir ce qui se passe réellement au 666 Crowley Road, et se rendront vite compte qu'ils ne peuvent compter sur les adultes. En parallèle, on suit les aventures de scientifiques en Suisse, qui vont être témoins d'événements pour le moins particuliers...

 
En dehors de l'aspect fantastique, John Connolly a également mis pas mal d'humour dans ce roman, rendant la lecture extrêmement aisée. J'ai appris récemment qu'il y avait eu des suites, et je compte bien me les procurer!

*Savanna - Hundred Reasons

01/04/2015

Suppose it's just a point of view

Je crois que le tout premier livre que j'ai récupéré à la librairie, sans savoir de quoi il s'agissait, est "The Shadow Forest". On ne le vendait pas, alors qu'il est hyper cool, et j'ai d'ailleurs plus ou moins forcé ma collègue à le recommander pour retenter des ventes. Ça n'a pas marché à fond, mais bon... Pas facile de vendre des livres dont les auteurs ne sont pas connus, nouveaux ou sans coup de pouce publicitaire. Même si c'est bien écrit, prenant, original, vous pouvez être sûrs que les clients s'en ficheront et demanderont "ce qui se vend le plus en ce moment" (mon dieu que je déteste ce critère de sélection...).


Pourtant, cette histoire (qui a une suite que je n'ai jamais lue) a tout pour plaire. Un petit côté Roald Dahl (ça se passe en Scandinavie, après le décès des parents des deux petits héros, comme pour l'excellentissime "The Witches"), de l'aventure, des frissons, des monstres vivant dans une horrible forêt, un oncle disparu, et beaucoup de secrets. Le rythme est soutenu, on ne s'ennuie pas une seconde et on découvre un monde caché dans cette foret passionnant. J'ai trouvé dommage que la couverture soit redessinée, il y a peu, car j'aime bien celle de Sandy Nightingale. Mais ce n'est qu'un détail.

*No Regrets - Robbie Williams

25/03/2015

I'll give you everything on this I swear

Il n'y a pas si longtemps que ça, j'ai trouvé ce livre dans les retours de la librairie. J'ai aimé le visuel (pour changer... c'est un peu mon critère de prédilection), mais j'avoue que de voir l'avis de RL Stine au dos de la jaquette m'a totalement convaincue. Je n'ai pas eu tort une seconde!


Darwen Arkwright vient de déménager chez sa tante, et toute sa vie est bouleversée. On ne sait pas, pendant une très longue partie de l'histoire, où sont ses parents. On sait juste qu'il a été catapulté dans un autre pays, chez un parent qu'il connaît à peine, et dans une école qui n'a rien à voir avec son ancien établissement scolaire. En dehors de cette nouvelle vie très perturbante, Darwen s'aperçoit que la ville est peuplé d'étranges créatures qui semblent venir des miroirs. Et si la ville cachait un terrible secret, que seul le jeune homme pouvait découvrir grâce à ses fantastiques pouvoirs?


Récit fantastique, donc, mais également réaliste, grâce à la description de la vie de Darwen. Je me suis rapidement doutée de ce qui se passait réellement, mais la façon dont l'auteur dévoile certaines choses est vraiment bien faite. C'est un bon mélange entre les genres, et les illustrations sont très chouettes également.

*Say You'll Be There - Spice Girls

18/03/2015

Who said I can't wear my converse with my dress?

Pendant plusieurs mois, ma collègue me conseillait une lecture qu'elle avait adoré, et qui mixait livre à l'écriture classique et cases de BD. "Flora & Ulysses" n'est en effet pas comme les autres ouvrages jeunesses que j'ai l'habitude de lire (et de vendre) et son style si particulier, ainsi que l'humour et la tendresse qui s'en dégage, en a fait un bestseller très rapidement.


On y découvre Flora, une petite fille pas comme les autres, qui ne vit que pour les comics. Cette passion se retrouve d'ailleurs dans la façon dont est créée l'histoire, les textes étant entrecoupés de bulles et de cases. Flora ne s'entend pas avec sa mère, fraîchement divorcée, écrivain de romans à l'eau de rose, et passe son temps à se plaindre et à rêver à une vie différente, avec un ton cynique (c'est elle qui nous le dit!). Jusqu'au jour où un écureuil se retrouve happé par un aspirateur, et en ressort avec des pouvoirs digne d'un super héros. Il n'en faut pas plus pour que Flora l'adopte, le nomme Ulysses, et en fasse son meilleur ami, au grand dam de sa mère qui cherche à se débarrasser de cette bestiole qu'elle ne supporte pas.


*La La Land - Demi Lovato

11/03/2015

Let me bid you farewell

Il y a quelques mois est sorti "Boxtrolls" au cinéma. L'affiche m'a intriguée, car j'étais certaine d'avoir déjà vu des images de ce genre quelque part... Bingo, il s'agit d'une adaptation extrêmement libre de la série "Here Be Monsters!" d'Alan Snow. Je ne suis pas allée voir ce film, car le scénario s'est juste servi de personnages et d'idées existantes dans les livres, et que ça ne m'intéressait pas de voir autre chose que ce que j'avais lu, et adoré (je suis difficile en ce qui concerne les adaptations, je suis souvent déçue, alors c'est pas pour dépenser mes sous dans un truc qui n'est en fait qu'un "emprunt" d'idées).


Dans une Angleterre du XIXème siècle, à Ratbrigde, les talkie-walkie existent, les monstres à tête de choux également, et la chasse au fromage est le sport à la mode. Ce sont dans les souterrains de cette ville hors du commun que vivent Arthur et son grand-père, un ingénieux inventeur, auprès d'étranges créatures, dont certaines tellement timides qu'elles ne peuvent vivre qu'au fond de cartons. La ville de Ratbridge cache un énorme secret, que seul Arthur peut percer, même s'il devra affronter grands nombres de dangers.


Les illustrations d'Alan Snow apportent énormément à l'histoire, permettant notamment au lecteur de se familiariser avec Ratridge et tous les personnages. Ils sont très particuliers, c'est certain, mais je trouve qu'ils fonctionnent à merveille avec l'ambiance décrite.

*Brothers In Arms - Dire Straits

04/03/2015

We'll spare perhaps a child or two

Il y a quelques années, en flânant avec ma soeur chez "Plein Ciel" (librairie/papeterie de ma ville), je suis tombée sur une collection qui m'a plu à un point inimaginable. Je ne sais pas si c'est un libraire qui m'a conseillé cette série, si c'est ma sœur qui en a trouvé quelques tomes au hasard des étagères ou si j'avais lu une critique la concernant, mais quoi qu'il arrive, je ne regrette pas mes achats.


Ce duo d'auteurs sait manier le fantastique, l'horreur et le suspense avec talent, n'hésitant pas à faire dans le vraiment glauque, même si les livres sont à destinations d'ado. Pas de blabla inutile, les personnages sont tout ce qu'il y a de plus "normaux", ce qui fait qu'on se plonge dans leurs univers facilement. Progressivement, des événements terribles apparaissent et laissent planer une atmosphère horrifique comme je les aime. Le fil conducteur? Un orphelinat étrange, dans lequel des jeunes filles sont prisonnières. La seule façon pour elles de retrouver la liberté est de raconter une histoire, chaque soir, et de retrouver la mémoire grâce aux récits qui sont censés représenter leurs propres vies. Des récits dans lesquels le diable séduit une innocente jeune fille, où un lézard, d'une intelligence inquiétante, est capable de tendre des pièges mortels à ses maîtres, et où une chanson a le pouvoir de supprimer des personnes gênantes...


Il semble que ces livres n'aient pas eu le succès escomptés, puisque la série n'a jamais été terminée (nous laissant avec des orphelines aux destins définitivement perdus dans l'horreur) et que les deux "derniers" tomes n'ont même pas été traduits. Et je ne vous raconte pas à quel point il est difficile de se les procurer, même de seconde main (il me manque toujours un tome, d'ailleurs).

*Barbarian - The Darkness

25/02/2015

I won't have a life until you're dead

A force de voir ce livre en rayon, avec sa couverture intrigante, j'ai eu envie de le lire. J'ai eu la chance qu'on reçoive un exemplaire de l'éditeur, et j'ai donc pu découvrir l'histoire sans débourser un centime. Premier titre de JA White, "Thickety : A Path Begins" est aussi génial que son nom, et sa jaquette, le laissait penser. Je l'ai déjà dit, mais les Anglo-saxons savent s'y prendre quand il s'agit d'illustrer un ouvrage. Encore une fois, je n'ai pas été déçue par cette histoire, alors que je m'étais basée sur la couverture uniquement. J'ai dévoré ce livre en deux jours.


On y découvre Kara Westfall, dont la mère a été accusée de sorcellerie il y a quelques années. Soupçonnée d'avoir elle aussi des "dons", la jeune fille évolue auprès de villageois qui n'ont de cesse de la persécuter, de l'humilier, et de rendre sa vie misérable. L'endroit où elle vit avec son père, dévasté depuis la mort de sa femme, et son petit frère, est dirigé par des hommes qui n'ont rien à envier aux bourreaux des sorcières de Salem. Ce village est en proie à une malédiction et une forêt sombre et inquiétante ne cesse de s'étendre, tandis que d'étranges animaux en réchappent, tuant les malheureux se trouvant sur leur passage.


Évidemment, Kara est accusée de tous les maux de la terre, et lorsqu'elle découvre qu'elle est bel et bien une sorcière, rien ne va plus être comme avant (hormis la partie "humiliation et persécution"). Mais les démons ne sont pas toujours là où on le pense, son passé n'est pas aussi "simple" qu'il y parait, et un petit nombre de "twists" sont parsemés au fur et à mesure des chapitres, rendant l'histoire captivante et nous surprenant plus d'une fois (et ça m'arrive de moins en moins souvent, à force de lire ce genre d'ouvrage). Vivement le tome 2!

*Growing On Me - The Darkness

18/02/2015

I felt light-headed at the touch of this stranger's hand

J'ai récupéré cet étrange coffret il y a quelques semaines. A force de voir le livre en rayon, depuis cet automne, j'ai eu envie de le lire. On le vend à la manière d'Hunger Games, Divergent ou encore The Giver. Ce n'est pourtant pas réellement de la littérature dystopique, puisque l'histoire se situe dans notre monde, à notre époque, avec des personnages "normaux". Sauf que... Les jeunes de l'histoire ne sont, en réalité, pas comme les autres. Ils sont douze, ont été sélectionnés, et ce, avant même leur naissance, puisque c'est en réalité leur lignée (famille, tribu, ancêtres, appelez-ça comme vous voulez) qui a été désignée par une force supérieure pour sauver le monde. Ces jeunes doivent donc résoudre des énigmes, s'affronter, survivre, afin de permettre à une partie de la population mondiale de ne pas être décimée.


J'ai lu le premier tome assez rapidement, les chapitres étant courts, concentrés sur les actions de personnages bien précis (première critique, on est obligé de s'attacher à certains plus qu'à d'autres, puisque de base, on en apprend plus sur eux). Toutes ces clés pour résoudre des énigmes, que ce soit les chiffres, les citations, renvois à des pages wikipédia ou à twitter, m'ont, soyons franc, peu intéressée. Je n'y ai pas vraiment prêté attention. J'imagine que je suis la seule, puisqu'il y a un véritable trésor à la clé (celui qui déchiffre tout gagne une somme rondelette), mais je suis là pour me distraire, pas pour jouer à une course au trésor. En bref, c'est bien écrit, intéressant, intrigant, mais je me serai peut être bien passée de tout ce mystère autour du livre. 

Maintenant, j'ai pas mal de mois à attendre avant de finir l'histoire, puisque les deux prochains tomes sortiront entre 2015 et 2016

*Love Is Only A Feeling - The Darkness

11/02/2015

There is a special light

Encore une série de livres découverte grâce à mon boulot. C'est fou ce que les Anglais ont comme bons auteurs pour la jeunesse! Voilà donc la famille Penderwick, décrite par Jeanne Birdsall. Un petit "Litle Women" moderne, une bien jolie histoire de sœurs, qui ont perdu leur maman quand elles étaient jeunes, et qui, malgré quelques bagarres, sont extrêmement proches. Dans les différents tomes, on y découvre la vie de cette charmante famille (vacances, rentrée des classes, rencontres de nouvelles personnes...), avec un peu d'aventure.


Difficile à décrire, notamment car il ne s'agit ni de policier, ni de fantastique, mais bel et bien d'histoires réalistes, simples et attachantes, dans lesquelles on peut se retrouver. C'est touchant, joliment écrit, et permet également au lecteur d'appréhender l'adolescence sans guimauve ou autre drame.

*This I Love - Guns N' Roses

04/02/2015

Watch the world turn on

J'ai d'abord découvert Cecelia Ahern au cinéma, avec "PS I Love You". J'ai, comme tout le monde je pense, pleuré tout le long du film. Quand j'ai eu l'occasion de découvrir l'histoire originale, sur papier, je n'ai pas hésité. Et du coup, j'ai revu mon jugement concernant l'adaptation cinématographique : trop de modifications, de niaiseries, pas assez de "violence psychologique" comme décrite dans le livre... On arrive à un résultat bien plus scénarisé (logique, pour un film, mais quand même...) et moins réaliste, alors que le livre est excellent. Je n'ai perdu personne comme Holly, mais j'imagine que je réagirai pareil face à une tragédie de ce genre. A 20 ans et quelques, Cecelia Ahern réussit à proposer un ouvrage juste, triste à en pleurer mais malgré tout réaliste et pas bête pour deux sous. On y croit à fond. On souffre avec l'héroïne. On a parfois envie de lui mettre des baffes, de la secouer. Mais on a tellement pitié qu'il est difficile de comprendre toutes les émotions par lesquelles on passe.


J'ai lu un bon nombre de romans de Cecelia Ahern, et je les ai trouvé tout aussi réussis. Les histoires sont très différentes, mais toujours justement écrites. Ce qui en ressort, c'est l'empathie dont fait preuve l'auteure, sa capacité à écrire sur des drames sans tomber dans la niaiserie, et la possibilité que tout s'arrange, même s'il y a du chemin à parcourir avant d'y arriver.

*My Only Enemy - American Hi-Fi

28/01/2015

We would live on the Delancy Street

Un de mes livres de chevet, étant petite, était "The Secret Garden" de Frances Hodgson Burnett. A l'époque, je ne faisais pas le lien avec l'histoire de "Princesse Sarah", qui passait à la tv (et qui a fait souffrir ma mère, vu qu'on était fan, avec mes sœurs). Même auteure, donc, et même genre. Nous avions une édition Folio Junior, qui a bien souffert, et que j'ai laissé chez mes parents, donc dès que j'ai pu me procurer une belle édition, je me suis précipitée sur l'occasion.


C'est un classique que je conseille très régulièrement à mes clients, car je trouve qu'il est extrêmement touchant (comme les autres ouvrages de l'auteure d'ailleurs). On apprend à y aimer une petite fille exécrable, on voit bien que l'argent ne fait pas le bonheur, on a pitié de ce petit garçon que son père n'a pas appris à aimer, suite au décès tragique de sa femme, on visualise parfaitement la campagne anglaise, ces adorables petits animaux, ce jardin enchanteur, au centre de tout... Je trouve d'ailleurs l'adaptation cinématographique parfaite.


Quant à "A Little Princess", rien à redire, les mêmes thèmes, en plus cruels cependant, y sont décris, avec brio. Il n'y a guère que "Little Lord Fauntleroy" qui est plus gentillet, à la limite de la niaiserie par moment. C'est dommage que les autres écrits de Frances Hodgson Burnett ne soient pas facilement disponibles, car j'aimerai vraiment les lire.

Allez, juste pour le plaisir :



*Diamonds In The Dark - Mystery Jets

21/01/2015

People used to say she's as quiet as a mouse

J'ai beau être une grande fan d'Arabesque (oui, j'ai toutes les saisons en dvd, oui je connais les épisodes par cœur, oui je voue un culte à Angela Lansbury), le policier n'a jamais été un genre que j'affectionne. Je n'ai jamais réussi à rentrer dans les romans d'Agatha Christie ou de Arthur Conan Doyle, et si je peux supporter quelques épisodes d'Hercule Poirot (dont ma sœur est fan), c'est surtout grâce au charisme de David Suchet. Je sais pourtant que c'est un genre littéraire qui plaît aux jeunes et qu'on a donc essayé de me faire lire pendant mon adolescence, mais rien n'y fait. Ma passion pour "Enola Holmes", personnage créé par Nancy Springer, est donc très étonnant.


J'ai récupéré ces exemplaires via ma librairie, interpellée par le slogan "Edgar Award winning author" (mon amour pour Edgar Allan Poe dépassant tout le reste). Malheureusement pour l'amoureuse des livres que je suis, j'ai trois éditions différentes, ce qui rend très moche dans ma bibliothèque. Il me manque donc deux tomes, pour terminer la série.


Enola Holmes est la petite sœur de Mycroft et Sherlock Holmes, et une enquêtrice de talent. Malheureusement pour elle, à 14 ans elle doit vivre sous la coupe de ses frères qui comptent bien la placer dans un pensionnat pour jeunes filles de bonne famille. L'enfer, pour Enola qui ne jure que par les énigmes (notamment celle qui concerne sa mère disparue), l'apprentissage et l'émancipation de la femme. Elle s'enfuie donc, et de déguisements en cachettes, parvient à résoudre divers mystères et à gagner de l'argent en tant que détective privée, prouvant ainsi à ses frères qu'elle peut se débrouiller seule, et qu'elle n'est pas faite pour épouser un Lord et s'occuper de son foyer. Je pense que mon amour pour ce personnage réside dans le fait que la condition de la femme est abordé, aux côtés, donc, d'énigmes policières, le tout dans un anglais capable de mêler le chic de la fin du 19ème siècle, avec la modernité de notre époque. Un bien joli mélange.

*Mariella - Kate Nash

14/01/2015

Can you see under my thumb

J'ai déjà parlé de mon amour pour Roald Dahl, de mon admiration pour cet auteur capable de mêler l'humour, le sarcasme, le fantastique et le réaliste, au sein d'histoires toutes plus inventives les unes que les autres. Je n'ai pas lu beaucoup de ses ouvrages étant petite (il y avait tant d'autres écrivains que mes parents nous faisaient découvrir), mais me suis bien rattrapée en grandissant. Contrairement à beaucoup, "Charlie And The Chocolate Factory" n'a pas été un de mes livres de chevet pendant mon enfance. D'ailleurs, ce n'est toujours pas mon histoire préférée. J'ai tellement été marquée par "The Witches" (je disais même que l'exemplaire qu'on se partageait avec mes sœurs en perdait ses pages), que l'histoire de Charlie Bucket m'a toujours semblé trop "gentillette".


En grandissant, j'ai découvert "George's Marvellous Medicine", qui est devenu une de mes histoires favorites, avec cette grand-mère abominable qui teste des mélanges étranges (du cirage et du dentifrice côtoient du jus de tomate et du gin) créées par son petit-fils, très inventif. Tordant! Et quelque peu cruel sur les bords... Quant à son autobiographie, "Boy", elle est aussi amusante qu'intéressante. Roald Dahl n'a pas eu une vie classique (un de ses maîtres d'école a quand même couronné Elizabeth II!!!), ce qui ne peut qu'expliquer son imagination débordante.

*Hangin' Tree - Queens Of The Stone Age

07/01/2015

In the pages of a blue boy magazine

Jusqu'à ce que je devienne libraire, il y a 7 ans, ma mère m'aidait à découvrir des séries/auteurs de livres anglophones "modernes", que ce soit pour mon anniversaire ou à Noël. Compte tenu de mes études, j'étais en plein dans les classiques (ce qui n'était pas du tout désagréable, évidemment, sinon j'aurai choisi une autre voie) et n'avais ni le temps, ni l'idée, de consulter ce qui sortait ou ce qui pouvait plaire aux jeunes. C'est donc elle qui m'a fait découvrir "Harry Potter", il y a 15 ans (la folie n'avait pas encore gagné la France), mais également "A Series Of Unfortunate Events" et "The Spiderwick Chronicles".

Elle m'a donc offert les cinq tomes de cette série, créée par Tony DiTerlizzi et Holly Black, ainsi qu'un hors-série qui s'intéresse aux créatures qui peuplent cette histoire. Les livres sont courts, simples à lire, et les illustrations fonctionnent à merveille.On y suit les aventures de trois enfants (dont des jumeaux) et de leur mère, récemment divorcée, qui partent s'installer dans une vieille maison familiale au fond d'une étrange forêt. Un des jumeaux vit très mal le divorce de ses parents, ce qui le rend agressif et menteur. Il est donc logique que lorsqu'il découvre que leur nouvel environnement est peuplé de monstres, personne ne le croit. Du moins, au début. Il va donc devoir défendre sa famille d'ogres en tout genre, tout en reconstruisant des liens avec son frère, sa sœur et sa mère, après plusieurs mois de forte mésentente.



J'ai autant adoré le côté fantastique de l'histoire, ainsi que la descriptions des fées et ogres, que l'aspect familial difficile et très réaliste, sans tomber dans le pathos. J'ai également vu le film, et acheté le DVD, mais je trouve qu'il ne retranscrit pas si bien l'univers particulier de ces livres.

*She Bop - Cyndi Lauper

31/12/2014

Do you remember lying in bed with your covers pulled up over your head?

J'ai découvert Daniel Pennac grâce à ma prof de français de 5ème. Elle était jeune, nous devions être une des premières classes de sa carrière, et ses idées étaient plutôt modernes. Non seulement nous analysions des scénarii (notamment "Usual Suspect", et la construction de l’énigme policière), mais elle nous avait également fait tenir un journal de voyage fictif (j'avais choisi l'Espagne, pour mes racines). Sans compter, donc, nos lectures, plutôt éloignées des classiques qu'on étudie généralement (même si elle m'a conseillé autant de classiques que de choses plus contemporaines, quand je le lui demandais). Au programme cette année là, "Des chrétiens et des maures". Ce récit a beau m'avoir fait énormément d'effets, à l'époque, je n'ai pas continué dans la voie "Daniel Pennac", ne m'y mettant sérieusement que pas mal d'années plus tard.


J'ai eu les tomes qui me manquaient à Noël, histoire de lire (enfin!) dans l'ordre le saga de la famille Malaussène. Je ne sais pas, par contre, si je me laisserai tenter par le film "Au bonheur des ogres", vu que j'ai tendance à être déçue des adaptations littéraires en général, et de celles qui concernent mes livres chéris en particulier.


*Do You Remember Rock'n Roll Radio? - Ramones

24/12/2014

Shall I stay here at the zoo

C'est en écrivant cet article que j'ai appris que Christopher Pike était un pseudonyme. Il m'a donc fallu pas loin de 20 ans avant d'apprendre ça. J'avoue que j'ai un peu honte, parce que des bouquins de cet auteur (dont le véritable nom est donc Kevin McFadden), j'en ai un paquet dans ma bibliothèque... Contrairement à beaucoup de mômes des 80s, j'ai découverts "Spooksville" sur le tard, par contre, "La vampire" est bien passée par moi, dès sa sortie ("Buffy" oblige...). Contrairement à tout ce qui a pu être édité ces dernières années sur ce sujet, j'ai trouvé cette collection plutôt bien écrite, pas trop neuneu, cruelle et violente comme il faut. Malheureusement pour moi, les couvertures ont été changées dernièrement, histoire de coller à l'univers "Twilight" et Cie, alors que la première bouture était assez simple, parfaitement raccord avec les 90s. Tristesse... 


Au final, j'ai réellement accroché à Christopher Pike avec ses livres de la collection "Peur Bleue", comme ceux de RL Stine. Du fantastique, de l'horreur, une petite dose d'intrigue policière, et le tour est joué! Je me suis donc mise à "Spooksville" bien plus tard, découvrant un autre style d'écriture, toujours fantastique, mais bien plus enfantin. Il ne m'en manque plus beaucoup, et toujours à la recherche de la collection complète (et donc, de la bibliothèque parfaite), j'arpente les bouquinistes régulièrement!


*Big In Japan - Alphaville