J'ai beau être une grande fan d'Arabesque (oui, j'ai toutes les saisons en dvd, oui je connais les épisodes par cœur, oui je voue un culte à Angela Lansbury), le policier n'a jamais été un genre que j'affectionne. Je n'ai jamais réussi à rentrer dans les romans d'Agatha Christie ou de Arthur Conan Doyle, et si je peux supporter quelques épisodes d'Hercule Poirot (dont ma sœur est fan), c'est surtout grâce au charisme de David Suchet. Je sais pourtant que c'est un genre littéraire qui plaît aux jeunes et qu'on a donc essayé de me faire lire pendant mon adolescence, mais rien n'y fait. Ma passion pour "Enola Holmes", personnage créé par Nancy Springer, est donc très étonnant.
J'ai récupéré ces exemplaires via ma librairie, interpellée par le slogan "Edgar Award winning author" (mon amour pour Edgar Allan Poe dépassant tout le reste). Malheureusement pour l'amoureuse des livres que je suis, j'ai trois éditions différentes, ce qui rend très moche dans ma bibliothèque. Il me manque donc deux tomes, pour terminer la série.
Enola Holmes est la petite sœur de Mycroft et Sherlock Holmes, et une enquêtrice de talent. Malheureusement pour elle, à 14 ans elle doit vivre sous la coupe de ses frères qui comptent bien la placer dans un pensionnat pour jeunes filles de bonne famille. L'enfer, pour Enola qui ne jure que par les énigmes (notamment celle qui concerne sa mère disparue), l'apprentissage et l'émancipation de la femme. Elle s'enfuie donc, et de déguisements en cachettes, parvient à résoudre divers mystères et à gagner de l'argent en tant que détective privée, prouvant ainsi à ses frères qu'elle peut se débrouiller seule, et qu'elle n'est pas faite pour épouser un Lord et s'occuper de son foyer. Je pense que mon amour pour ce personnage réside dans le fait que la condition de la femme est abordé, aux côtés, donc, d'énigmes policières, le tout dans un anglais capable de mêler le chic de la fin du 19ème siècle, avec la modernité de notre époque. Un bien joli mélange.
*Mariella - Kate Nash
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