28/11/2014

And I'm far far away with my head up in the clouds

J'ai un "souci" avec la musique qui n'est pas de ma génération. Non pas que je n'aime que les "vieilles" choses, mais il faut bien avouer que dans ma liste d'amours musicaux, les 70s et les 80s ont la part belle. Manque de pot pour moi, je suis née en 1985, donc tout ce que j'aime de ces deux décennies n'est pas passé par moi. Ni par mes parents, qui se sont toujours contentés d'écouter des disques. Des concerts? Aucun intérêt (raaaaaah).


Du coup, j'ai des rêves qui ne sont, clairement, pas de mon âge. Comme A-Ha (mon rédacteur en chef n'y comprend rien et me tacle souvent sur ce sujet), Bonnie Tyler, Billy Joel, Billy Idol, Blue Öyster Cult, Kansas, Slade, T-Rex, Cat Stevens et surtout, surtout, Queen.

J'ai eu la chance de voir quelques uns de ces groupes sur scène, ces 5 dernières années (recrudescence du "vieux" dans les salles parisiennes?), notamment Cat Stevens à la mi-novembre. Je n'ai jamais autant pleuré et été émue qu'à ce concert. Dès "The Wind", j'étais en larmes (ce qui n'est pas difficile, vu mon hyper-sensibilité), quand il a joué "Moonshadow", ce n'était pas plus brillant, j'ai cru faire un malaise pour l'enchaînement "Peace Train" / "Father And Son" (la jeune femme assise à ma gauche s'est penchée vers moi pour vérifier que j'allais bien), et pour "Sad Lisa", je ne vous raconte même pas... Sa voix est incroyable, sa présence sur scène, ses petites pointes d'humour, la simplicité de ses interprétations... Tout était réunit pour que ce soit l'un des plus beaux concerts de mon existence.


Je me sens parfois bête, à même pas 30 ans, à avoir des émotions si fortes pour des artistes que je n'ai connu qu'à travers mes parents, bien après l'heure. Mais, après tout, c'est aussi ce qui a fait que j'ai voulu devenir journaliste...

*Far Far Away - Slade

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