You know what my freedom means to me

Dans ma quête de films "frisson" récents, et que je ne connaissais pas encore, j'ai découvert "Les âmes silencieuses". En fait, j'ai été biaisée dès les premières secondes par la musique, puisque tourne quasi en boucle "Cum On feel the Noize" de Slade (utilisé pour empêcher l'héroïne de dormir).

Il y a quelques années, j'ai failli les voir sur scène. J'avais mon billet, j'étais la plus heureuse du monde (même si le groupe ne se produit plus avec Noddy Holder), et quand j'ai appris que ça avait été annulé... Ça m'a brisé le cœur. J'attends désespérément qu'un date soit de nouveau prévue, ce qui me permettrai de rayer un nom supplémentaire à ma liste de concerts rêvés (car oui, j'ai une liste). J'embarquerai ma mère, évidemment, vu que c'est elle la fan à la base. Il y a quelques semaines, en bas de ma rue était organisée une brocante, et j'y ai trouvé des vinyles de Slade que je lui ai offert. Même si mes parents n'ont plus de platine, les objets en eux-mêmes lui ont fait plaisir (et ça lui a même donné l'idée d'acheter de quoi les écouter). Ce groupe est un des plus fortement lié à mon enfance, le genre qui me fait replonger dans de vieux souvenirs, qui peut me donner envie de pleurer en trois secondes, tout comme A-Ha, Billy Joel, Bonnie Tyler, Creedence Clearwater Revival ou encore Cat Stevens.

Les titres sont volontairement mal écrits, car le groupe adorait provoquer et choquer le monde. Quand on pense que ma mère les trouvait sublimes, à l'époque... Ça me fait bien rire!

*Look Wot You Dun - Slade

Take me to the magic of the moment

Ce soir, à Paris, c'est la Warm-Up Party pour le Hellfest. J'ai déjà fait les deux éditions précédentes (c'est même comme ça que j'ai rencontré mon copain et quelques ami(e)s actuel(le)s) et c'est toujours une excellente ambiance. La musique, déjà, les concours pour gagner des conneries, le blind-test pour gagner un pass 3 jours... C'est juste dommage que cette année, ce ne soit pas organisé dans mon bar chouchou.

Le Hellfest, j'y vais depuis 2012 seulement. Avant, je ne connaissais pas assez la programmation, je n'avais personne pour venir avec moi, et je ne bossais suffisamment pour prétendre me faire accréditer. Heureusement pour moi, ça a bien changé! C'est notre rendez-vous de l'été, on y a même converti des ami(e)s qui ne sont pas plus fans que ça de metal (au sens large), mais qui adorent l'ambiance. C'est vraiment un bon moment à passer entre potes, musicalement parlant il y a de tout, du metal extrême évidemment (pas mon truc sauf si c'est pour faire une découverte importante) au hard rock en passant par le punk. J'ai pu voir Blue Öyster Cult (ce qui est assez exceptionnel), NOFX, Misfits, Mötley Crüe, Lynyrd Skynyrd... Bref, de tous les styles. On y voit toujours des taaaas de gens qu'on connait, des collègues de travail qu'on ne pensait pas fan de ce festival, on se fait de nouveaux potes, on dort à peine, on tente de se laver tant bien que mal... C'est une sacrée expérience!

J'ai hâte d'y être cette année car Billy Idol est programmé. Et je ne l'ai encore jamais vu sur scène. Pareil pour Scorpions, j'ai bien hâte de voir tous ces câlins géants pendant "Still Loving You"!

*Wind Of Change - Scorpions

There's comfort in my dark seat

Quand le net est apparu chez moi, on a évidemment commencé avec un modem bien bruyant et un forfait 10h (que je dépassais allégrement). Ma première adresse email était sur Caramail, mes premières séances de chat avec les copains sur AIM... Mais quand MSN est arrivé, ça a été la révolution! Discussions à plusieurs, smiley, wizz et possibilité de changer de pseudo n'importe quand. Le bonheur! Il a fallu que je me choisisse une seconde adresse email, et puisque Muse était déjà pris, j'ai choisi Incubus pour compléter mon nom. Je fais donc partie des heureux ".com" de la première heure. Et cette adresse de messagerie est celle que j'utilise tous les jours, 15 ans après. Bien évidemment, quand j'ai interviewé le guitariste d'Incubus, Mike Einziger, je n'ai pas pu m'empêcher de lui raconter cette anecdote. Quitte à passer pour une idiote.

C'est ma soeur qui m'a offert mon premier disque d'eux, "SCIENCE", quand j'étais en Seconde. Je les ai vu quelques années après, et ils ont joué ma chanson préférée, "Under My Umbrella" (pas de blague avec Rihanna), j'ai eu pas mal de posters du beau gosse Brandon Boyd (et le croiser dans les couloirs du Zénith, il y a quelques années, m'a emplie de joie), et même si depuis le départ de Dirk Lance, leurs albums me passionnent moins, je les suis toujours attentivement. Et hors de question de les louper en concert, car ils sont absolument excellents.

*Under My Umbrella - Incubus

I'll terrorize your perfect life

Quand j'avais environ 12 ans, un film de folie est sorti : "La main qui tue". Quand on est fan d'Offspring, comme moi à l'époque, on se renseigne sur tout ce qui touche au groupe. Et si on apprend que les musiciens jouent dans un film d'horreur loufoque, avec Seth Green (chouchouuuuu), on fonce. En dehors d'Offspring, on y trouve une sacrée bande-son. C'est de cette façon que j'ai découvert Mötley Crüe. Avec une mère fan de glam, ça ne pouvait que me plaire.

Il me manque un paquet de CDs, certes, mais je me considère malgré tout comme fan car je connais les chansons, même si je ne les possède pas (encore). J'ai eu la chance d'interviewer les 3/4 du groupe, de pleurer devant Nikki Sixx, d'insulter mentalement Vince Neil d'être un gros con prétentieux, de rigoler au téléphone avec Tommy Lee... Et de les voir en concert au Hellfest. Prestation moyenne, d'ailleurs. Le groupe est censé arrêté, pour mon grand désespoir, et j'espère bien que ça signifie que Sixx AM sera enfin mis en avant. Mais également que Mötley Crüe reviendra à Paris pour un vrai concert, histoire que j'en profite un peu.

Je suis abonnée à un bar créé en l'honneur de la formation américaine, et quand il y a blind-test, il y a systématiquement une de leurs chansons qui passe. Le pied!

*Just Another Psycho - Mötley Crüe

If life ain't just a joke then why are we laughing?

Il y a un groupe que je porte dans mon cœur depuis un petit paquet d'années déjà, et que j'ai même décidé de me faire encrer, il y a trois ans. Il a rythmé pas mal de moments importants de ma vie, j'ai mis du temps avant de me déclarer "fan", car je n'appréciais absolument pas leur fanbase justement. Et que je ne les ai vu en concert que trois fois, en 2010 et 2011. Tard, donc. Sans oublier que je n'ai toujours pas le premier album, introuvable à moins de le commander aux USA.

En gros, je ne suis pas une "vraie" fan. Mais les textes me parlent, les clips ont toujours exercé une grosse fascination sur moi (ils ne sont pas fans de Tim Burton pour rien), et en live c'est une explosion de folie. J'ai d'ailleurs été hyper triste qu'ils décident d'arrêter, il y a un an environ. Je n'ai jamais eu l'occasion de les rencontrer, même si j'aurai pu si j'avais osé : mon premier jour de stage correspondait au concert au Casino de Paris, et le RC ne connaissant pas mes goûts à cette époque, il ne m'en avait pas parlé. J'y suis donc allée, puisque j'avais acheté ma place, mais je n'ai pas assisté à l'interview ni à la session photo. Tant pis!

Il y a toujours eu une espèce de "gène" à se dire fan de groupes du genre de My Chemical Romance, à cause du mouvement émo ridicule des années 2000, et de tous ces jeunes idiots rattachant des musiciens qui n'avaient rien demandé à personne à ce truc (qui n'est même pas un genre musical à la base, hein, mais clairement physique et fashion). Certains, comme The Used, ont souvent râlé à ce sujet, mais rien à faire, le mal était fait. Gerard Way s'est souvent exprimé sur le sujet également, mais ça n'a rien changé non plus. J'imagine, du coup, que poursuivre dans un groupe qui est catalogué de manière stupide, et dont la majorité du public ne vieillit pas... Une certaine lassitude à servir de faire-valoir à des jeunes rebelles mal dans leur peau? Peut être... En grandissant, et en m'entourant de gens un peu plus ouverts d'esprit, je me fais moins "attaquée" sur mon tatouage, ou tout simplement sur mon amour pour My Chemial Romance, c'est déjà ça!

*Dead - My Chemical Romance

Your eyes are open now but you know

C'est fou que je n'ai pas encore pensé à parler du premier groupe de ma vie : The Offspring! Pourtant, même un de nos chats est relié à eux, puisqu'il s'appelle Dexter (il est roux, ma mère adore le chanteur, la boucle est bouclée). J'étais, bien évidemment, trop petite pour découvrir leur musique toute seule, mais mes soeurs écoutaient déjà "Smash" et "Ixnay On The Hombre" avant que je sois en âge de demander des disques à mon anniversaire et à Noël. Du coup, j'ai "toujours" plus ou moins écouté ce groupe, jusqu'à 1998 et mon CD à moi toute seule : "Americana".

Mon premier concert (et mon deuxième d'ailleurs) a été The Offspring. C'était à l'Elysée Montmartre, une espèce de "release party" de "Conspiracy Of One", uniquement sur concours. Déjà à cette époque (en 2000) j'étais une malade du matraquage téléphonique et internet. J'ai gagné 5 places grâce à 3 concours : MCM, Oüifm et le management officiel du groupe (grosse fierté). J'y ai donc invité ma soeur et une de ses amies, et on s'est éclaté. Il y a eu d'autres live, ainsi qu'un plateau TV avec Nulle Part Ailleurs. J'étais membre d'un site de fan et d'un forum, je me suis faite des amis grâce à ça. J'ai chopé une baguette de batterie de Ron, avant qu'il ne quitte le groupe, j'ai des tas de posters (dont celui ci-dessus), d'articles de magazines...

A la même période que Muse et Archive, en 2012, mon rédacteur chef m'annonce un nouvel album et de la promo. J'ai sauté au plafond. Je ne les avais jamais rencontrés, à cause de mauvais timing (notamment une soirée pour les fans organisée au même moment qu'un concert de Muse...). J'ai donc pu interviewer Noodles et faire une photo avec lui. Ma mère n'a pas trouvé mieux que de râler que Dexter ne soit pas dispo... Non mais franchement... La veille de cette interview, le groupe jouait l'intégralité de "Ignition" au Bataclan. Mon album préféré. Je pense que je n'ai jamais été autant hystérique à un concert qu'à celui-là...

*A Thousand Days - The Offspring

You can soak your bread in wine

J'ai connu Cake un peu comme tout le monde, dans les 90s, grâce à certains titres qui passaient à la radio. J'étais jeune, je n'ai pas prêté attention à eux plus que ça... Jusqu'à ma Seconde. Avec une amie, on avait décidé de se faire des compiles, pour découvrir des groupes, et se mieux connaître à travers nos goûts musicaux respectifs. Elle me grave (bouh pas bien, je sais) "Fashion Nugget", que j'écoute non stop pendant des mois. Il m'a accompagné pendant le décès de mon premier papi, et j'ai toujours un pincement au cœur lorsque je le mets sur ma chaîne hi-fi.

Les années passent, j'aime toujours autant Cake, j'achète leurs disques au fur et à mesure de leurs sorties... Et puis c'est le passage à vide, le groupe semble prendre une pause. Donc, j'oublie, triste de ne pas les avoir vu sur scène.

Jusqu'à ce que j'arrive au magazine, et que mon RC m'apprenne qu'un nouvel album est prêt, qu'un concert à la Cigale est programmé et de la promo aussi, histoire de faire les choses correctement. J'étais stagiaire depuis moins d'un mois et c'était ma deuxième interview. Malheureusement, ça s'est vu, j'étais impressionnée et émue, j'ai mal géré... L'article était passable, sans plus. Bref. Je ne remercierai jamais assez mon patron de m'avoir offert cette entrevue avec John McCrea et Vincent Di Fiore alors que je n'avais pas le niveau pour. Surtout que depuis, aucune nouvelle du groupe.

*Waiting - Cake

Like a rabbit loves its hutch

Dans une dizaine de jours, je passe un petit moment avec The Darkness. Ce ne sera pas ma première rencontre/interview avec Justin et Dan Hawkins, mais ils sont de ces musiciens que je suis toujours hyper excitée de voir. Non seulement leur groupe est une perle, mais ils sont également gentils et drôles, ce qui rend les interviews avec eux des plus agréables. En bref, j'ai hâte. Tout comme j'ai hâte de les revoir sur scène, car c'est un spectacle dont on ne se lasse pas. La dernière fois, au Bataclan, ils ont fait monter un jeune sur scène, pour qu'il joue "I Believe In A Thing Called Love". Ils ont été tellement impressionnés par le talent du jeune qu'ils lui ont permis de faire le morceau en entier. C'était incroyable!

Le dernier single de The Darkness est drôle, bien fichu, le clip est excellent, et on retrouve autant de rock n' roll que de glam, avec la petite touche de folie typique du groupe. Pour la fan de Queen que je suis, ces Anglais sont la perfection incarnée. Il suffit de voir Justin, en train de jouer de la guitare perché sur les épaules d'un roadie, ou bien en train de faire le poirier sur scène, pour être subjugué.

*Keep Me Hanging On - The Darkness

Disciples of the watch awaits at my command

Il était temps que je parle d'un groupe qui me fait un effet de fou depuis presque 4 ans maintenant. A savoir, Ghost (ou Ghost BC, pour des questions juridiques). J'en avais un peu parlé, les reliant à Blue Öyster Cult, car ils en sont extrêmement fan (ils ont d'ailleurs été critiqués à ce sujet...).

Le point le plus important est qu'on ne connait pas les membres. J'en connais un, l'ai interviewé, à visage découvert, et savais son identité depuis quelques temps déjà (les rumeurs du net), mais les autres musiciens : néant. On les appelle Nameless Ghoul (sexy) et leurs costumes sont identiques, hormis un petit sigle, différent pour tous et présent également sur les instruments. C'est plus simple pour les roadies, j'imagine, quand ils doivent tendre une guitare à un musicien en plein milieu d'un concert... En gros, c'est la musique qui doit faire de l'effet, pas le nom de telle ou telle star du rock (car Ghost est censé réunir des gens déjà connus de la scène metal internationale). D'ailleurs, Dave Grohl a joué avec le groupe, sans qu'on le sache! Comme quoi, tout est possible... Niveau son, c'est très "mignon" pour du metal, pas bourrin pour un sou. On parle de doom à cause des textes (satan et Cie), mais il y a des claviers un peu 70s, un chant doux...

Je les ai découverts en live, quelques temps après leur premier passage en France (Hellfest 2011). Mes potes m'avaient prévenue que ce groupe était fou, atroce, flippant... Bref, j'y allais avec énormément d'aprioris. Et j'en suis tombée amoureuse. J'ai réussi à faire changer d'avis mes potes, ils sont fans désormais, et je vais en concert avec eux (premiers rangs au Hellfest 2013 woot woot). J'ai chopé un médiator, j'en suis devenue hystérique (oui il m'en faut peu, je sais).

Depuis, je les vois le plus possible (un A/R Arras-Paris en 24h alors que je suis censée couvrir le festival du Main Square ET le concert au Zénith de Paris? pas de problème, je gère), j'ai les disques, un tee-shirt... Je suis devenue une bonne petite groupie.

*Idolatine - Ghost BC

I return to my shelter

C'est ma sœur qui a eu "Infest", de Papa Roach, à sa sortie. J'ai eu "Lovehatetragedy", quelques temps plus tard (et les autres disques les uns après les autres). Quant à les voir en concert, j'ai du attendre un bon paquet d'années avant que ça n'arrive (trop jeune pour aller en concert, ma sœur qui ne veut pas que je l'accompagne, le groupe qui ne se produit plus en France... la triste vie d'une ado!). Depuis, on peut dire que je me suis bien rattrapée. Entre les concerts, les interviews, mon (minuscule) voyage à Londres pour les voir (merci le label qui a de l'argent à dépenser) et les disques chroniqués, Papa Roach n'a plus de secret pour moi. Et j'en suis bien contente!

On peut se moquer (gentiment, hein) de moi, de les aimer comme au premier jour, mais je n'y peux rien. Oui, on considère que c'est de la musique d'ado, oui le public est toujours aussi jeune (mais pas moi), oui, le groupe n'a pas l'air d'avoir évolué en 15 ans... Mais leurs chansons me parlent toujours autant ("Binge", "Scars", "Kick In The Teeth"), et j'aime leurs évolutions un peu plus électro de ces dernières années (n'en déplaise à mon copain qui ne supporte pas ce groupe).

D'autant qu'ils sont très sympas (maintenant qu'on se connait bien, ils sont du genre à me faire des blagues en pleine interview, à faire les cons, et ils jouent le jeu des photos/signatures avec mes potes, sans râler), pas prétentieux, proches de leurs fans... Et que leurs concerts sont d'une folie incroyable. D'ailleurs, les murs du Trabendo transpiraient autant que les spectateurs, lors de leur dernière date. Et la prochaine, c'est au Trianon, début mars!!!

*Black Clouds - Papa Roach

Only a woman can break his spell

Il y a quasiment 3 ans, au Hellfest, j'ai réalisé un rêve d'ado. Voir Blue Öyster Cult sur scène. Je ne sais pas trop comment j'ai découvert, sûrement grâces aux différentes versions de "(Don't Fear) The Reaper", présentes dans plein de films (peut être grace à "Scream" maintenant que j'y pense). Plus la curiosité, l'écoute, sans s'en rendre compte, d'autres titres, avec les copains... Et la consécration avec "Burnin' For You", largement représentée dans ma série d'amour, "Supernatural" (qui consacre d'ailleurs tout un épisode au groupe, le bonheur pour moi).

Le fait est qu'au Hellfest, j'ai loupé cette chanson. Qui est ma préférée absolue. La faute à Mötley Crüe (donc je suis archi fan), qui était programmé en interview en début de journée, et (à cause du melon énorme du chanteur, Vince Neil) s'est retrouvée reportée à 18h. Pendant la prestation de Blue Öyster Cult. Les interviews se déroulant en coulisse, près de la grande scène, j'ai entendu l'ouverture sur "Burnin' For You", alors que j'étais assise dans un salon (c'est marrant la capacité qu'ont les festivals à créer, à partir de rien, des décors de folie). J'étais crevée (le Hellfest est le festival le plus épuisant que je fasse, à cause de l'intensité des concerts (10h - 3h en moyenne, sur 3 jours) et la chaleur), et j'étais à fleur de peau à l'idée de rencontrer tous les musiciens de Mötley Crüe (les interviews au téléphone ne comptent pas). J'ai donc fondu en larmes. Devant Nikki Sixx (aka fantasme absolu). J'ai fait mon interview, minable et inintéressante tellement Vince Neil est con et prétentieux, et j'ai couru vers la scène pour essayer de ne pas tout louper du concert de Blue Öyster Cult. J'étais malheureuse (la musique représente énormément de choses pour moi, ça peut paraître bête et disproportionné, mais c'est ma passion) et en colère. J'ai à peine profité...

Je me rappellerai toujours de l'attaché de presse (qui est un homme en or, que j'adore et avec qui c'est un bonheur de bosser) me disant : "Je te promets de rattraper le coup. Tu les reverras, j'y veille". Oui, donc, j'attends toujours. Blue Öyster Cult, c'est du rock typiquement 70s, des paroles un brin dérangeantes pour l'époque, une ambiance particulière... On les classe parfois en metal doom, alors que le son est extrêmement doux, mais on les met en hard rock également. Difficile de décrire ce groupe que j'aime tant, et dont sont très inspirés mes amours de Ghost BC.

*Nosferatu - Blue Öyster Cult

There’s still air in my lungs

Enter Shikari, c'est le groupe que je connaissais vaguement, aimais bien, mais n'avais jamais vu en concert jusqu'à janvier 2013. On m'a proposé l'interview et le live report, j'ai sauté sur l'occasion, et depuis je les ai vu quatre fois. Comme quoi...

Ils ne sont pas faciles, ces Anglais, en interview. Je les ai eu deux fois, et ça n'a jamais été brillant. Non pas qu'ils soient désagréables, surtout que je connais plutôt (désormais) bien leur musique, mais bon... Pas bavards, pas très coopératifs, un peu renfermés... Mais sur scène, c'est autre chose. Entre leurs acrobaties (je n'oublierai jamais Rory en train de surfer sur le public à l'aide de sa guitare), leur discours engagé et leur musique puissante (des sons électros/dubstep, du rock avec des influences metalcore, une voix qui passe du chant au (léger) screamo...), on en prend plein la tronche. C'est un groupe fait pour le live. Même en n'étant pas spécialement fan, on ne peut qu'être impressionné par leurs prestations.

Sur le coup, leur dernier disque ne m'a pas autant emballée que le précédent (qui m'avait vraiment fichu une claque). Je l'aime, il est très bon, mais il m'a fallu du temps pour vraiment rentrer dedans. C'est peut être parce que cette fois, je n'ai pas pu en discuter avec eux, l'interview ayant été réalisée par un collègue. Quoi qu'il arrive, en concert, c'est toujours incroyable. Et le public est fou furieux, ce qui ne gâche rien.

*The Last Garrison - Enter Shikari

Blow him a kiss and you're mad

J'ai déjà parlé de Queen, mais je ne pouvais passer sous silence le concert de cette semaine. J'ai su que j'y allais la veille au soir (je n'avais pas acheté de place, compte tenu du prix...), et la catégorie le jour même. J'ai d'ailleurs cru faire une attaque (surtout que j'avais deux places, et donc une pour une amie avec qui j'avais déjà bien chouiné au spectacle "We Will Rock You" à Londres, il y a deux ans). Je me suis donc retrouvée dans le carré VIP, au 11ème rang. Le placement de rêve. Pour un concert de rêve.

D'ailleurs, ça me choque (même si j'apprécie) toujours, l'argent dépensé par les labels et tourneurs. Je me serai parfaitement contentée d'une place en fosse (qui était déjà trop chère selon moi, à savoir, le double d'il y a dix ans). C'est pareil quand on m'envoie à l'étranger sur un concert ou pour de la promo. C'est très chouette, et c'est devenu tellement rare (ça doit m'arriver deux fois par an, et toujours en Europe) que c'est d'autant plus appréciable, mais en même temps... est-ce bien nécessaire? C'est, selon moi, ce qui a flingué le milieu. Dans les 90s, mon patron parfait au moins une fois par mois au bout du monde. Et on ne logeait pas la presse dans des formules 1. Je ne suis, moi-même, pas logée dans de la gnognotte quand je voyage, alors que je n'en demande pas tant (après tout, je suis là pour l'artiste, pas pour tester la literie d'un hôtel 4*). Tout cet argent utilisé, alors qu'on peut se contenter d'un entretien téléphonique. Alors, oui, à cette époque, le disque se vendait bien, la presse était en grande forme, les gens achetaient... Mais plutôt que de réfléchir deux secondes, de préserver, on dépensait sans compter. Désormais, les caisses sont (presque) vides, il devient extrêmement difficile de trouver des clients acceptant de payer pour un emplacement publicitaire (je ne parle même pas des tarifs de pub qui ont été réduit avec les années), il y a de moins en moins de presse musicale (coucou le pays de la culture), les gens n'achètent plus de disques puisqu'ils se contentent de télécharger... Bref, c'est la merde!

D'où mon étonnement face à ces places, hyper chères, pour un concert qui n'a pas besoin d'avoir de la pub, géré par un tourneur qui n'invite jamais personne et qui s'en met plein les poches au passage. Joie, bonheur et chouineries, évidemment. Je ne sais pas trop ce qu'en a pensé mon voisin de siège, vu qu'il est resté impassible durant tout le concert (aaah ces VIP...), mais moi, j'ai trépigné comme jamais. On aurait dit une gamine de trois ans devant son spectacle préféré (coucou ma nièce pendant Trotro). Même pas honte. Surtout que ma copine n'était pas forcément plus discrète. Adam Lambert est excellent, une grande diva qui a un sacré sens de l'humour, beaucoup de charisme et de présence, et des tenues de folie! Il prend la relève de Freddie Mercury sans souci (même si Freddie... c'est l'amour de ma vie, il est irremplaçable). Il manque énormément de titres pour que mon bonheur soit complet, mais bon... Il aurait fallu un second concert aussi long pour me satisfaire! J'ai eu "I want It All" (ma préférée pour ceux et celles qui ont suivi). J'en parlais avec ma pote, quelques minutes avant. J'espérai, sans être sûre (après tout, y'a pas eu "Don't Stop Me Now", "Innuendo", "Hammer To Fall" ou encore "Princes Of The Universe" qui sont de gros classiques également). Mais si, et mon cœur s'est serré comme jamais. C'est fou, ce ressenti quand on aime quelque chose aussi fort. On pense qu'on va laisser exploser sa joie, pleurer, crier... Mais non, quand c'est trop fort, j'ai tout qui se serre à l'intérieur.

J'ai, évidemment, pleuré comme une madeleine pendant "The Show Must Go On", pendant "Save Me" aussi, et "Love Of My Life", avec un Brian May tellement choupi, gentil, généreux (comme quand je l'ai rencontré, en novembre), et quelques minutes de Freddie sur un écran. Pfiou... J'ai beau les avoir vu il y a dix ans, c'est comme si c'était la première fois. Le fait d'être avec une amie, fan également, doit jouer. Et Adam Lambert a plus de charisme que Paul Rodgers (j'ai presque honte d'écrire ça...). Bref, c'est passé trop vite (plus de deux heures quand même), c'était magique, j'ai adoré revoir Roger Taylor, en Papa Noël (la barbe!!!) cette fois. J'espère qu'il n'attendront pas dix autre années pour revenir. Moi, des concerts comme ça, j'en veux bien tous les ans.

*Flick Of The Wrist - Queen

Don't have time for your cruel ways

Mon amour, que dis-je, ma vénération, pour Kate Nash fait plutôt rire mon entourage. Cette nana est la perfection incarnée (selon moi). Je l'ai découverte sur MTV, avec le clip "Foundations", comme bon nombre de personnes, entre 2006 et 2007. Que ce soit son physique, son look, ses clips, ses paroles... Tout m'a plu instantanément en elle. 

La voir en concert est toujours un grand plaisir, car elle est aussi amusante qu'adorable, et sait mener la foule à la baguette. Il y a quelques années, à la fin d'un de ses concerts, alors que j'étais dans les premiers rangs, elle m'a tendue une fleur. Aussi bête que ça puisse être, ça m'a rendu folle de joie. Il m'en faut peu! Je ne l'ai jamais interviewée, car son manque de reconnaissance en France lui vaut de ne plus avoir de représentants officiels, et donc, aucune promo. Car oui, elle a été virée d'Universal Music il y a peu. Classe, hein? Quant à ses différentes évolutions, elles ne font que confirmer l'amour que je lui porte.

 
*Death Proof

Change is coming through my shadow

Maynard James Keenan est un génie. Voilà, c'est dit, je suis fan, je le trouve incroyable, tout ce qu'il touche se transforme en or. Je l'ai "connu" (je mets des guillemets parce que lui, je le ne rencontrerai jamais, c'est un mec qui refuse la promo, qui interdit les photographes en concerts (j'ai failli ne pas rentrer au Transbo de Lyon, pour le concert d'A Perfect Circle, car le vigile pensait que mon téléphone faisait des photos) et qui n'accorde aucune interview) grâce au soupirant d'une de mes sœurs, qui était trèèès fan. Il lui avait enregistré des clips sur VHS (je vous les conseille, ils sont totalement barrés), et lui avait même offert "Lateralus". Ils sont allées ensemble au concert du Zénith de Paris (avec Papa Roach en première partie!!!), mais cette peste n'avait pas voulu que je vienne (autant dire que 14 ans après, je lui en veux toujours).

D'autant que le groupe a la mauvaise habitude de prendre son temps entre des albums (on attend toujours une suite à "10,000 Days", sorti en 2006) et que si tu les loupes une fois, rien ne dit que tu les verras un jour. J'ai, heureusement pour moi, pu les suivre sur la dernière tournée, de 2006, donc. J'ai fait leurs 3 concerts, à Grenoble (j'y habitais pile au bon moment), Paris et Rock en Seine. J'attends que Maynard James Keenan se remette à la musique, que ce soit avec Tool ou A Perfect Circle. Pour patienter, je me rejoue les parties de "Guitar Hero World Tour", et je me passe les disques. En boucle. Je commencer d'ailleurs à m'impatienter...

*Forty Six And Two - Tool

This could be heaven for everyone

On va attendre la semaine prochaine pour reprendre un cours normal des activités...

*This Could Be Heaven" - Queen

Fear memories are all that lie ahead

Il y a quelques jours, pendant que je glandouillais sur le canapé (jouer à candy crush, aka le mal absolu), mon copain bossait tout en choisissant la playlist de notre aprem. Un titre (dont je ne me souviens plus) passe, je fait pause en me disant que je connais, mais... Impossible de remettre le doigt dessus. J'ai eu le droit à un sourire narquois venant de l'autre côté de la pièce. Il faut savoir que le blindtest musical est mon meilleur ami. J'ai une préférence pour le rock, mais concernant les 80s bien kitsch, les 90s ou la chanson française, je ne suis pas mauvaise non plus. J'ai même gagné tous les blindtest de notre bar chéri, même en étant toute seule dans mon équipe. Sauf que là, j'avais beau me dire : "je connais, j'ai le disque, merde je suis sûre que c'est un truc évident", impossible de trouver le groupe. Il a fallu qu'il me dise  "c'est en trois lettres" pour qu'un éclair me traverse. Il s'agissait de AFI (A Fire Inside pour les puristes). J'ai, par contre, trouvé l'album d'origine sans peine. Mais c'était déjà trop tard pour mon ego, blessé de n'avoir pas reconnu immédiatement la voix de Davey Havok, dont je suis fan depuis une quinzaine d'années.

Le groupe s'est fait connaître grâce à Dexter Holland de Offspring, en étant signé sur son label, et en faisant leur première partie à Bercy en 2001. Il y a également eu Guitar Hero, avec le titre "Miss Murder". J'ai d'ailleurs joué à ce jeu pour la première fois chez des amis, en 2008, et même si je n'étais pas à l'aise avec la guitare, j'ai fait un sacré score (autour de 98%, de mémoire), grâce à ma connaissance du morceau (et donc de son tempo). Fière. M'enfin, pour une fan, c'est la moindre des choses.

J'ai un sac militaire décoré d'une de leur pochette de disque, ainsi que des paroles de quelques chansons, qui date du lycée, et que j'ai fait dédicacer par tous les membres du groupe. La classe pour une ado.

*A Single Second - AFI

Someone's built a candy brain

Je voulais parler de Billy Idol depuis quelques temps, mais ce qui m'y a réellement décidé, c'est de regarder "Allo maman c'est encore moi" (après, évidemment, avoir regardé "Allo maman ici bébé"), il y a quelques jours (on s'occupe comme on peut à l'approche de Noël). Et il se trouve que le cultissime "Rebel Yell" fait parti de la BO. Il n'en fallait pas plus pour que je bouge mon popotin (ou plutôt, mes doigts), sur le clavier.

J'ai grandi avec ce sublime chanteur, grâce aux compiles rock de mes parents. Comme pour beaucoup d'autres artistes, j'ai eu un véritable déclic à l'adolescence, plus précisément lors d'un concert durant lequel Horrorpops reprenait ce même titre. J'ai commencé à collectionner ses chansons, me passionnant de plus en plus pour lui (il chante bien, il est canon, il a une attitude de bad boy... Tout pour plaire!). Je me souviens d'un blindtest dans la capitale, il y a quelques années, où j'ai piqué ma crise car l'organisateur s'était embrouillé dans ses fiches et l'avait confondu avec Brenda Lee. Comment dire... Bonjour la culture musicale. Confondre un mec des 80s avec une nana des 60s, c'est quand même énorme.

Il y a quelques semaines, j'ai fait une mini syncope en apprenant qu'il serait à l'affiche du prochain Hellfest. Fin juin, je vais donc pouvoir groupiser à mort.

*Sweet Sixteen - Billy Idol

We got to take it to the sky

J'ai un amour inconditionnel pour Jack Black. On le connait plutôt bien en tant qu'acteur (The Holiday (mon film doudou), Mars Attacks, King Kong...), surtout dans le registre comique, mais il est aussi excellent en musique. La preuve avec School Of Rock, dans lequel il joue un prof remplaçant totalement à la ramasse, qui décide de donner des cours de rock à des élèves de familles assez snobinardes. Il a des amis acteurs de folie (Ben Stiller, les frères Wilson), mais également des amis musiciens, tout aussi fous (Dave Grohl, Josh Homme, Meat Loaf), bref, que du lourd.

Je suis donc fan absolue de ce mec, il me fait craquer, je rêve de le rencontrer... J'ai eu la chance de le voir sur scène avec son groupe de génie, Tenacious D, l'an dernier (quasi jour pour jour), et je vous raconte pas l'état dans lequel je me trouvais. D'ailleurs, Tenacious D est plus un duo, monté avec Kyle Gass, qu'un véritable groupe, mais leur présence sur scène est telle qu'on dirait qu'ils sont 50. C'est drôle, bien écrit, puissant... Je ne suis pas sûre qu'ils auraient parié sur leur succès, à leurs début, et pourtant! Le Trianon a été complet en 1 minute (pas des blagues, j'étais connectée sur la Fnac et Digitick, presque 1 heure avant, et à 10h01 c'était déjà terminé), ils ont régulièrement des messages les suppliant de venir dans tel ou tel pays. Nous n'avons pas de chance, car la date de l'an dernier a été la seule et unique en France, depuis que le groupe existe, et même s'ils ont promis de revenir, impressionnés qu'ils ont été par l'accueil (le deuxième rappel était non prévu, et n'a eu lieu que parce que les fans ne voulaient pas quitter le Trianon, malgré les lumières rallumées et la sécu qui nous poussait gentiment par la sortie), pour le moment, rien n'est prévu.

J'attends donc avec impatience un nouveau concert, et pourquoi pas, un petit passage au Hellfest?!

*The Best - Tenacious D

Don't let the magic leave us

Mon groupe favori de tous les temps, mais encore en vie, celui-là, est Muse. Je sais, je sais, je suis toujours aussi peu originale, puisque depuis quelques années, tout le monde se dit fan de Muse. Mais je vous assure qu'il y a à peine plus de 10 ans, ce n'était pas le groupe populaire qu'on connait actuellement. On se foutait même de moi, au lycée, quand j'écoutais en boucle, sur mon walkman, un medley des titres d'"Origin Of Symmetry" (pas encore sorti), créé par Oüifm. Certes, leurs disques se vendaient bien, les concerts affichaient complet, et on les voyait dans les médias, mais on était loin des stades blindés, du passage sur NRJ (entre autres) et de la folie des fans qui campent devant les salles (qu'est ce qu'ils sont chiants, les fans...).

J'ai eu pas mal de chance avec ce groupe. J'ai gagné des concours (dont un qui m'a récompensée d'un disque d'or d'"Absolution", à mon nom), j'ai été à tous les concerts que je souhaitais (à partir de 2001, faut pas pousser, mes parents ne m'ont pas laissé les voir dès les débuts), je les ai rencontrés et même interviewés. Bref, j'ai, a priori, vécu tout ce que j'avais à vivre les concernant. Et pourtant, j'attends avec impatience leur prochain disque, qui signifiera une nouvelle interview, je ne me lasse pas de les voir sur scène, et même si je leur ai parlé un petit nombre de fois déjà, je suis toujours hyper émue quand je passe du temps avec eux.

Début 2010, j'ai eu la chance de rencontrer Matthew Bellamy à la librairie (avant de débuter officiellement en tant que journaliste), ce qui m'a valu d'être invitée au concert privé du Casino de Paris. En 2012, en interviewant Christopher Wolstenholme, et en lui confiant mon amour pour une B-side assez obscure, je n'imaginais pas une seconde qu'ils la joueraient, quelques mois plus tard. Et pourtant... Pas plus que je n'imaginais qu'ils se souviennent de moi, parmi la multitude de journalistes qu'ils rencontrent. Et puis Matt vient me saluer en plein concert, à Nantes, la même année. La folie. Le truc qui n'arrive jamais dans la vraie vie. La fierté totale.

Muse est le premier groupe dont j'ai été officiellement fan, sans l'intervention de ma famille ou de mes ami(e)s, dès leurs débuts. J'ai suivi leur carrière de très très très près, enregistrant tout et n'importe quoi à la télé et à la radio, achetant les disques en édition limitée, faisant partie des préventes de fans pour les concerts... Me déplaçant même sur la tournée "The 2nd Law" à Nantes et Strasbourg, avec des ami(e)s rencontrés grâce au fan-club plusieurs années auparavant. Tout ce qui me faisait ricaner, quand j'étais jeune, je l'ai fait (bon, pas la sortie des hôtels ou autres, j'ai quand même ma dignité et je respecte la vie privée des artistes). Il n'y a que pour Muse que je suis capable de faire tout ça. Et je ne le regrette pas une seconde.

*Big Feeze - Muse