J'ai toujours aimé lire et ai toujours été curieuse de découvrir de nouvelles histoires, auteurs, genres. Quand, alors que j'avais 9 ans, ma mère est revenue du travail avec un livre prêté par une de ses collègues, j'ai pris et j'ai lu, lui faisant totalement confiance. Si elle avait imaginé, 20 ans plus tard, que j'en serai à collectionner tout ce que cet auteur a pu écrire, que ce soit en français ou en anglais (son travail n'a pas été tant traduit que ça, contrairement à ce qu'on peut penser), elle aurait halluciné!
Mon amour pour RL Stine vient donc d'un simple prêt de livre. Le hasard, donc. Je me revois, "Le loup-garou des marécages" entre les mains, allongée sur mon lit pendant que ma grande sœur se prépare pour son réveillon. J'étais terrifiée. J'étais subjuguée. Et sitôt le livre terminé, j'en ai demandé d'autres. Je ne me souviens pas exactement à quel rythme je lisais "Chair de poule", mais je sais que je les dévorai à la vitesse de la lumière.
Certains tomes m'ont plus effrayée que d'autres, j'ai pleuré en lisant "Le fantôme d'à côté", mon préféré à toujours été "La maison des morts" et j'adorai autant lire ces histoires que regarder la série à la télé, le mercredi matin sur KD2A. Une de mes grand-mère m'avait même offert la K7 du "Pantin maléfique". RL Stine est le seul écrivain à qui j'ai écrit, via son éditeur. J'ai attendu une réponse pendant des semaines, avant de comprendre, bien plus tard, qu'il n'avait certainement jamais reçu ma lettre.
En grandissant, j'ai un peu évolué, évidemment. Ma mère, comprenant bien que mon amour pour RL Stine n'allait, malgré tout, pas disparaître de ci-tôt, s'est intéressée à sa collection pour adolescents, "Fear Street". Quand je relis "La tombe sauvage", j'ai toujours un petit frisson et des souvenirs qui remontent. "Fear Street" m'a d'ailleurs permis de découvrir un autre auteur, tout aussi excellent dans le genre, à savoir Christopher Pike. Et j'arpente les brocantes, Priceminister et autres ventes de
particuliers pour compléter ma collection. Je rêve de rencontrer RL Stine, l'ayant lamentablement loupé en 2011. Mais je ne désespère pas.
*You Don't See Me Crying - Neal Casal
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire