Il y a quelques semaines, j'ai appris que l'homme de ma vie, aka Robbie Williams, allait revenir en France après 10 ans d'absence. Et au Zénith (la touche F5 est ma meilleure amie pendant les ventes qui se terminent en 1 minute). Je suis devenue folle de joie. Il faut savoir que je n'ai jamais vu mon Robbie (ouais ouais, c'est même devenu un running gag dans ma famille, que de dire que c'est le mien). En presque 20 ans. C'est fou, non?La faute à pas de chance. J'étais trop jeune quand il a percé. Et quand j'ai eu l'âge (merci les parents de m'autoriser à aller à des concerts sans vous ou ma sœur après ma majorité), il n'est plus venu. Désespoir complet.
Je crois que les gens sont toujours surpris de savoir que je suis fan de cet artiste. Il a beau avoir été assez "sex, drugs & rock n' roll", c'est pas assez "rock" pour moi, apparemment. Et pourtant! Ma sœur adorait Take That (et Backstreet Boys (que je l'ai emmenée voir en début d'année), East 17, MN8, N'Sync...). Moi, pas du tout. Le seul boys band qui est passé par moi (comprendre : une seule chanson) c'est Boyzone avec la reprise de Cat Stevens "Father And Son". Bref, pas de quoi fouetter un chat, ça reste acceptable, c'est Cat Stevens quand même (d'ailleurs, qu'est ce que j'ai pu pleurer pendant son concert y'a quelques jours...). Autant je m'en foutais donc de Take That, autant le petit Robbie de 16 ans et quelques, il me plaisait bien. Et puis il s'est barré du groupe et a sorti "Angels", LE slow des 90s. Coup de foudre immédiat. Suivi du très rock "Let Me Entertain You".
Noël 98, mes parents (histoire racontée quelques temps après, qui m'a fait un peu râler d'ailleurs) ne savent pas quoi choisir entre un disque de Marilyn Manson ou un de Robbie Williams. Sur le premier, il y a écrit "explicit lyrics", pas sur le second. J'ai 13 ans, faut pas pousser mémé, mes parents connaissent mon amour du rock sous toutes ses formes et mon envie d'en faire mon métier, mais ça sera "musique pas choquante pour ado". C'est comme ça que je me suis retrouvée avec "I've Been Expecting You". J'ai aimé ce disque immédiatement. Je me revois avec mes puzzle 3d (Notre-Dame, la chaumière normande... les jeunes de cette époque s'en souviennent sûrement), par terre, avec le disque qui tourne en boucle. Je l'associe à "Souviens-toi l'été dernier", diffusé à la télé à la même époque, au froid de l'hiver, à ma chambre partagée avec ma sœur et à ma peluche chien géante, posée sur mon lit à fleurs.
J'ai quasi 30 ans, et rien n'a changé, je vous un culte à cet album, et surtout à "Karma Killer". Je n'ai jamais décroché de Robbie Williams (je parlais fidélité y'a pas longtemps) et je vais ENFIN le voir sur scène.
*Handsome Man - Robbie Williams
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